Ah, le cycle menstruel ! Ce compagnon fidèle, mais parfois capricieux, de la vie de millions de femmes. Parmi les défis qu’il présente, la fameuse « prise de poids » juste avant ou pendant les règles est sans doute l’un des plus courants, et des plus frustrants. Combien de fois vous êtes-vous sentie gonflée, lourde, et avez-vous vu l’aiguille de la balance grimper, provoquant anxiété et culpabilité ? Rassurez-vous : vous n’êtes pas seule. Ce phénomène est non seulement extrêmement courant, mais aussi et surtout parfaitement normal et physiologique. Il ne s’agit presque jamais d’une véritable prise de masse grasse, mais bien de fluctuations temporaires liées à votre équilibre hormonal.
Dans ce guide exhaustif, notre objectif est de décrypter ensemble les causes scientifiques de cette variation pondérale cyclique. Nous vous aiderons à distinguer la rétention d’eau, responsable de l’essentiel de cette prise de poids perçue, de la véritable accumulation de graisse. Plus important encore, nous vous fournirons des solutions concrètes, validées et actionnables pour limiter l’inconfort et vivre ces périodes avec plus de sérénité. Préparez-vous à déculpabiliser et à reprendre le contrôle de votre bien-être cyclique !
Pourquoi le poids varie-t-il pendant les règles ?

La prise de poids perçue avant et pendant les règles est un phénomène largement répandu et tout à fait normal, touchant environ 70 à 80% des femmes en âge de procréer [1]. Loin d’être le signe d’une accumulation de masse graisseuse, cette fluctuation est principalement due à des changements physiologiques temporaires orchestrés par les hormones du cycle menstruel.
En moyenne, cette variation pondérale se situe entre 0,5 et 2 kilogrammes, bien que certaines femmes puissent ressentir un gonflement plus prononcé. La cause principale est la rétention hydrique (ou rétention d’eau), un déséquilibre de la balance hydrique où le corps stocke temporairement plus d’eau. Ce phénomène est accentué par les fluctuations des œstrogènes et de la progestérone, ainsi que par d’autres facteurs comme un transit intestinal ralenti ou des envies alimentaires spécifiques.
Il est crucial de comprendre que cette prise de poids est temporaire. Généralement, l’excès de poids et les sensations de gonflement disparaissent spontanément dans les quelques jours suivant le début ou la fin des règles. Ce guide vous expliquera en détail ces mécanismes, vous aidera à distinguer la rétention d’eau du gras, et vous offrira des solutions concrètes et validées pour limiter l’inconfort. L’objectif est clair : déculpabiliser et vous armer de connaissances pour mieux vivre votre cycle.
Les mécanismes hormonaux du cycle menstruel et leur impact sur le poids
Le cycle menstruel est un processus complexe, régulé par un orchestre d’hormones qui prépare le corps féminin à une éventuelle grossesse chaque mois. Ces fluctuations hormonales, bien que naturelles et essentielles, sont les principales responsables des variations de poids que de nombreuses femmes observent. Comprendre ces mécanismes est la première étape pour déculpabiliser.
La fluctuation des œstrogènes et de la progestérone

Le cycle menstruel est divisé en plusieurs phases, chacune caractérisée par des niveaux hormonaux spécifiques :
- Phase folliculaire (jours 1 à 14 environ) : Elle commence avec le premier jour des règles. Les niveaux d’œstrogènes augmentent progressivement, préparant l’utérus à une éventuelle implantation. Pendant cette phase, le poids est généralement stable, et certaines femmes peuvent même se sentir plus légères ou plus énergiques.
- Ovulation (jour 14 environ) : Pic d’œstrogènes, libération de l’ovule.
- Phase lutéale (jours 14 à 28 environ) : C’est la période la plus critique concernant la prise de poids. Après l’ovulation, le corps jaune produit de grandes quantités de progestérone, tandis que les œstrogènes diminuent ou restent à un niveau modéré.
C’est précisément l’augmentation de la progestérone et le déséquilibre relatif avec les œstrogènes qui sont à l’origine de la rétention hydrique. La progestérone a un effet légèrement diurétique en début de phase lutéale, mais son augmentation globale conduit à des changements dans la perméabilité des vaisseaux sanguins et à une perturbation de la régulation du sodium et de l’eau par les reins, favorisant ainsi le stockage de fluides [3]. Les œstrogènes, quant à eux, peuvent également influencer la balance hydrique, leur diminution en fin de cycle contribuant à la sensation de gonflement.

En plus de la rétention d’eau, ces hormones impactent également :
- La digestion : La progestérone peut ralentir le transit intestinal, entraînant ballonnements et constipation, ce qui ajoute à la sensation de gonflement et peut faire varier le poids sur la balance.
- L’appétit et les envies alimentaires : Les fluctuations hormonales, en particulier l’augmentation de la progestérone, peuvent stimuler l’appétit et provoquer des envies sucrées ou salées intenses [4]. Cela peut indirectement contribuer à une légère prise de poids si ces envies ne sont pas gérées.
Impacts sur l’humeur, sommeil, motivation à l’activité physique

Au-delà de l’aspect purement physique, ces variations hormonales influencent également l’humeur, le sommeil et la motivation à l’activité physique. La baisse des œstrogènes peut affecter les neurotransmetteurs comme la sérotonine, impactant l’humeur et le sommeil. Une fatigue accrue et une baisse de motivation peuvent alors réduire l’activité physique habituelle, ce qui, combiné à des envies alimentaires, peut donner l’impression d’une prise de poids plus marquée.
Rappel du SPM (syndrome prémenstruel)
Le Syndrome Prémenstruel (SPM) est un ensemble de symptômes physiques et émotionnels qui apparaissent généralement 7 à 10 jours avant les règles et disparaissent peu après leur début. La prise de poids temporaire règles est l’un des symptômes les plus fréquemment rapportés du SPM.
Parmi les symptômes physiques du SPM qui contribuent à la sensation de gonflement et ballonnements règles, on retrouve :
- Les seins tendus et douloureux.
- Les crampes abdominales.
- La fatigue.
- Les maux de tête.
- Et bien sûr, les ballonnements et la rétention hydrique, donnant cette sensation de lourdeur et de ventre gonflé.
Ces symptômes sont le reflet des variations hormonales menstruations. Il est important de les reconnaître comme faisant partie d’un processus naturel. Comprendre que votre corps réagit aux signaux hormonaux vous permet de ne plus culpabiliser et d’adopter une approche plus bienveillante envers vous-même.
Rétention d’eau, ballonnements ou vraie prise de gras ? Distinguer les variations pondérales pendant les règles
C’est la question qui hante le plus souvent les esprits : ce poids supplémentaire sur la balance, est-ce de la rétention d’eau ou une réelle accumulation de graisse ? La distinction est fondamentale pour ne pas céder à la panique et gérer au mieux cette période.
Mécanismes de la rétention hydrique

La rétention hydrique est un mécanisme où l’organisme stocke un excès d’eau dans les tissus, en dehors des cellules. Elle est influencée par de nombreux facteurs, dont les hormones jouent un rôle prépondérant pendant le cycle menstruel. Plus spécifiquement, le déséquilibre entre les œstrogènes et la progestérone en phase lutéale est une cause majeure.
Les œstrogènes, lorsqu’ils sont à des niveaux élevés (en première partie de cycle ou juste avant la baisse de fin de cycle), peuvent augmenter la perméabilité des capillaires sanguins, ce qui facilite le passage de l’eau et du sodium des vaisseaux vers les tissus interstitiels [1]. La progestérone, bien qu’elle ait des effets complexes, peut aussi influencer la fonction rénale et la régulation des électrolytes, favorisant le stockage de sodium et donc d’eau. Les reins, qui sont les principaux régulateurs de la balance hydrique, sont sous l’influence directe de ces hormones.
Cette accumulation d’eau peut se manifester par :
- Des chevilles ou doigts gonflés.
- Un ventre ballonné, tendu.
- Une sensation de lourdeur générale.
- Une légère prise de poids sur la balance, généralement de 0,5 à 2 kg, mais qui peut atteindre 3 kg dans certains cas.
Ce phénomène est souvent transitoire, atteignant son pic juste avant et au début des règles, puis diminuant rapidement. La plupart des femmes constatent que ce poids additionnel disparaît dans les 3 à 7 jours suivant le début des menstruations [2].
Différences selon la phase du cycle

La rétention d’eau et cycle menstruel sont intrinsèquement liés. En phase folliculaire, les niveaux d’eau corporelle sont généralement stables. C’est durant la phase lutéale, sous l’influence de la progestérone, que la rétention est la plus marquée. Puis, à l’approche des règles et une fois qu’elles démarrent, la baisse brutale des hormones signale au corps de relâcher l’excès d’eau.
Pourquoi la prise de graisse N’EST PAS automatique pendant les règles
C’est une idée reçue tenace : la prise de poids pendant les règles signifie qu’on a pris du gras. C’est faux ! La prise de masse graisseuse est un processus lent, qui résulte d’un excédent calorique persistant sur une période prolongée. Votre corps ne stocke pas 2 kg de graisse en 24 ou 48 heures, ce n’est pas physiologiquement possible, même avec les envies les plus intenses.
Pour prendre 1 kg de graisse, il faut un excédent d’environ 7 700 calories. Une fluctuation pondérale de 1 à 2 kg en quelques jours n’est donc pas attribuable à la graisse, mais bien à la variation des fluides corporels. Votre balance hydrique est le principal coupable, pas votre métabolisme des graisses.
Il est donc essentiel de déconstruire ce mythe. La panique et la culpabilité ne font qu’ajouter du stress, qui lui-même peut influencer négativement le corps. Comprenez que cette variation est un processus naturel de votre corps qui se prépare et se réinitialise.
Comment reconnaître la rétention d’eau
Distinguer la rétention d’eau d’une prise de graisse est crucial pour une approche sereine. Voici les signes distinctifs :
Caractéristique | Rétention d’eau | Vraie prise de graisse |
---|---|---|
Temporalité | Rapide (quelques jours avant et pendant les règles) | Progressive (sur plusieurs semaines ou mois) |
Variations sur la balance | Fluctuations importantes et rapides (+0,5 à 2 kg en quelques jours) | Gain de poids lent et continu |
Sensations physiques | Gonflement généralisé (ventre, seins, doigts, chevilles), sensation de lourdeur, vêtements plus serrés | Pas de gonflement généralisé, sensation de prise de volume |
Aspect de la peau | Peau tendue, parfois un peu brillante, la pression du doigt laisse une empreinte (signe du godet) | Peau d’apparence normale |
Taille des vêtements | Vêtements qui serrent au niveau du ventre ou des cuisses | Augmentation durable de la taille des vêtements |
Disparition | Disparaît spontanément après les règles (souvent en 3 à 7 jours) | Ne disparaît pas sans un déficit calorique et/ou activité physique accrue |
Symptômes associés | Ballonnements, fatigue, sautes d’humeur, seins tendus (SPM) | Peut être liée à des habitudes alimentaires et de vie sur le long terme |
Pour vérifier si c’est de l’eau, vous pouvez toucher et presser légèrement la peau sur vos chevilles ou vos tibias. Si un petit creux (une marque ou « godet ») persiste quelques secondes après avoir retiré votre doigt, c’est un signe de rétention hydrique. L’observation de vos symptômes associés au SPM est également un excellent indicateur. Ne vous fiez pas seulement à la balance durant cette période, mais plutôt à l’ensemble de ces signes pour évaluer ce que votre corps traverse.
Facteurs aggravants : alimentation, envies, transit et mode de vie pendant le cycle
Si les hormones sont les chefs d’orchestre des variations hormonales menstruations, d’autres facteurs liés à notre alimentation et à notre mode de vie peuvent amplifier ou atténuer la sensation de gonflement et la prise de poids temporaire règles. Identifier ces facteurs permet d’agir concrètement pour minimiser l’inconfort.
Envies alimentaires et gestion émotionnelle

Qui n’a jamais ressenti un désir irrépressible de chocolat, de chips ou de plats réconfortants avant ses règles ? Ces envies alimentaires menstruations sont loin d’être un caprice et sont solidement ancrées dans la physiologie. L’augmentation de la progestérone pendant la phase lutéale peut entraîner une légère augmentation du métabolisme de base, ce qui peut se traduire par une faim accrue [4]. Parallèlement, la baisse des œstrogènes peut impacter les niveaux de sérotonine, le neurotransmetteur du bien-être, d’où un besoin instinctif de rechercher du réconfort dans des aliments riches en glucides et en gras (qui stimulent la production de sérotonine).
Le corps réclame souvent plus de glucides simples par besoin physiologique et émotionnel. Le piège est de céder sans modération à ces envies, ce qui, à terme, peut se traduire par un léger gain de poids si ces habitudes perdurent sur plusieurs cycles. Cependant, le message clé ici est de ne pas culpabiliser. Ces envies sont normales et font partie de votre cycle.
Astuce : alternatives saines
Plutôt que de résister et de créer une frustration, anticipez et proposez des alternatives saines à votre corps. Une envie de sucre ? Optez pour :
- Du chocolat noir (70% ou plus), riche en magnésium.
- Des fruits frais (banane, ananas) ou des fruits secs.
- Un yaourt grec avec des baies et un filet de miel.
Une envie de salé ? Pensez à des légumes croquants, des oléagineux non salés, ou un bouillon de légumes. L’important est d’accueillir l’envie, de comprendre d’où elle vient, et d’y répondre de manière consciente et bienveillante.
Transit intestinal ralenti

Le transit intestinal est un autre facteur majeur du gonflement et ballonnements règles. La progestérone, en augmentant la relaxation des muscles lisses, ralentit le mouvement des intestins. Cette diminution de la motilité intestinale peut entraîner constipation et l’accumulation de gaz, ajoutant à la sensation de ventre gonflé et à l’impression de prise de poids pendant les règles. La pression de l’intestin plein peut même augmenter le tour de taille d’un ou deux centimètres, indépendamment de toute prise de graisse.
Solutions douces pour relancer le transit
Pour contrer un transit intestinal paresseux, plusieurs stratégies peuvent être adoptées :
- Augmenter les fibres : Consommez davantage de fruits, légumes, céréales complètes et légumineuses. Les fibres aident à réguler le transit et à lutter contre la constipation.
- Hydratation suffisante : Boire beaucoup d’eau aide les fibres à jouer leur rôle et maintient les selles molles.
- Activité physique douce : Même une marche rapide de 15 à 20 minutes peut stimuler les intestins.
- Aliments fermentés : Yaourts, kéfir, choucroute peuvent soutenir votre microbiote intestinal.
D’autres facteurs de mode de vie peuvent également jouer un rôle :
- Excès de sel : Le sodium favorise la rétention d’eau. Limitez les aliments transformés, les plats préparés et le sel de table.
- Déshydratation : Paradoxalement, ne pas boire assez d’eau peut inciter le corps à en stocker davantage. Visez au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour.
- Stress : Le stress chronique peut perturber l’équilibre hormonal et la digestion, aggravant les symptômes du SPM et la rétention d’eau.
- Sédentarité : Le manque d’activité physique réduit la circulation sanguine et lymphatique, ce qui peut aggraver la rétention.
- Sommeil insuffisant : Un sommeil de mauvaise qualité perturbe les hormones régulant l’appétit et le métabolisme, rendant la gestion du poids plus difficile.
En étant consciente de ces facteurs, vous pouvez adapter votre routine pour mieux vivre la période menstruelle et minimiser les désagréments liés à la prise de poids temporaire règles.
Comment limiter la prise de poids perçue et mieux vivre la période menstruelle ? Solutions concrètes et validées
Maintenant que nous avons démystifié les causes de la prise de poids pendant les règles, il est temps de passer à l’action. Il existe de nombreuses stratégies concrètes et validées pour limiter l’inconfort lié à la rétention d’eau, aux ballonnements et aux envies alimentaires, et ainsi mieux vivre cette période de votre cycle. Ces solutions contre prise de poids menstruelle s’inscrivent dans une approche holistique du bien-être féminin.
Plan alimentaire spécial règles
Une alimentation pendant les règles adaptée peut faire une énorme différence. L’objectif est de favoriser l’élimination de l’eau, de soutenir un bon transit et de stabiliser la glycémie pour limiter les envies.
Focus sur les aliments riches en potassium et magnésium

Le potassium est un minéral essentiel qui aide à équilibrer les niveaux de sodium et à favoriser l’élimination de l’eau. Le magnésium, quant à lui, est crucial pour la relaxation musculaire, la gestion du stress et peut réduire les crampes et la fatigue. Il est souvent déficient chez les femmes souffrant de SPM.
- Aliments riches en potassium :
- Fruits : Banane, avocat, orange, melon, dattes, abricots secs.
- Légumes : Épinards, brocoli, patate douce, pommes de terre, tomates, haricots verts.
- Légumineuses : Lentilles, haricots secs.
- Aliments riches en magnésium :
- Graines et noix : Amandes, noix de cajou, graines de courge, graines de chia.
- Chocolat noir : Le plus noir, le mieux ! (riche aussi en antioxydants).
- Légumes verts foncés : Épinards, chou kale.
- Céréales complètes : Quinoa, riz brun, avoine.
Aliments anti-inflammatoires et hydratation
Les aliments anti-inflammatoires aident à réduire les douleurs et l’inconfort général du SPM.
- Oméga-3 : Poissons gras (saumon, maquereau, sardines), graines de lin, graines de chia, noix. Ils ont des propriétés anti-inflammatoires reconnues.
- Fruits et légumes frais : Riches en antioxydants et en fibres, ils soutiennent la digestion et réduisent l’inflammation. Les baies, les cerises, le gingembre, le curcuma sont d’excellents choix.
L’hydratation optimale pour le bien-être féminin est primordiale. Boire suffisamment d’eau (au moins 1,5 à 2 litres par jour) aide paradoxalement à réduire la rétention d’eau en signalant au corps qu’il n’a pas besoin de stocker. Privilégiez l’eau pure, les infusions de plantes diurétiques (pissenlit, ortie, queue de cerise), et évitez les boissons sucrées, gazeuses et l’alcool, qui peuvent aggraver les ballonnements et la déshydratation.
Exemple de menus adaptés :
- Petit-déjeuner : Porridge d’avoine avec des baies, des amandes et un filet de miel, ou un smoothie vert (épinards, banane, avocat, eau de coco).
- Déjeuner : Salade composée avec du quinoa, du saumon grillé, des légumes verts et des lentilles, assaisonnée à l’huile d’olive et jus de citron.
- Dîner : Patate douce au four avec brocoli vapeur et une portion de poulet ou de tofu.
- En-cas : Fruits secs, un carré de chocolat noir, un yaourt avec des fruits.
Activité physique et drainage naturel
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’activité physique est une excellente alliée pour limiter la prise de poids pendant les règles et soulager les symptômes du SPM. Elle favorise la circulation sanguine et lymphatique, aidant ainsi à drainer l’excès d’eau et à réduire les ballonnements.
Quels sports privilégier (explications et bienfaits chiffrés)

Il ne s’agit pas de vous épuiser, mais d’adapter votre entraînement à l’écoute de votre corps. Les activités physiques douces sont idéales pendant cette période :
- Marche rapide : 30 minutes de marche quotidienne peuvent considérablement améliorer la circulation et le transit intestinal, et réduire les sensations de jambes lourdes. Une étude a montré que la marche peut réduire la sévérité des symptômes du SPM de près de 50% chez certaines femmes.
- Yoga et Pilates : Ces disciplines allient renforcement musculaire doux, étirements et respiration. Elles aident à soulager les crampes, à réduire le stress et à améliorer la posture, contribuant à une meilleure digestion et à la réduction des ballonnements. Le yoga, en particulier, favorise l’activation du système lymphatique, essentiel au drainage.
- Natation ou aquagym : L’eau offre un effet de portance qui soulage les articulations et une pression hydrostatique qui favorise le drainage lymphatique. C’est une activité douce et très efficace pour la rétention d’eau.
- Étirements : Des étirements doux peuvent soulager les tensions musculaires, notamment au niveau du bas du dos et de l’abdomen, contribuant au confort général.
L’application 15 Minute Challenge est parfaitement adaptée à cette période. Ses programmes courts et flexibles, axés sur des entraînements à domicile de 15 minutes, vous permettent de maintenir une activité physique régulière sans vous surmener. Que ce soit une séance de yoga apaisante, une routine de stretching ou un entraînement doux pour activer la circulation, vous trouverez des options adaptées à votre énergie du moment, pour faire du sport pendant les règles en toute bienveillance. L’objectif n’est pas la performance, mais le bien-être féminin et le soutien de votre corps.
Effet sur la circulation, le moral et la rétention
L’exercice physique, même léger, a un impact positif sur la circulation sanguine, favorisant l’élimination de l’excès de liquide et réduisant la rétention hydrique. Il libère également des endorphines, améliorant l’humeur et réduisant le stress, ce qui peut atténuer les symptômes émotionnels du SPM et indirectement les envies de sucre liées au mal-être.
Gérer les envies sans culpabilité

La gestion des envies alimentaires ne consiste pas à les supprimer brutalement, mais à les comprendre et à y répondre de manière équilibrée. La privation excessive peut mener à des compulsions. L’objectif est de trouver un équilibre qui vous convienne.
Méthodes de gestion émotionnelle, astuces anti-grignotage
- Écoute active : Avant de vous ruer sur un aliment, prenez un instant pour évaluer si c’est une faim physique (ventre qui gargouille) ou émotionnelle (ennui, stress, tristesse).
- Coup de pouce magnésium : Si les envies sont très fortes, un supplément de magnésium (après avis médical) peut aider à les réguler.
- Manger en pleine conscience : Savourez chaque bouchée, mastiquez lentement. Cela aide à la satiété et à mieux apprécier les aliments sains.
- Diversifiez les plaisirs : Si l’envie est émotionnelle, proposez-vous d’autres activités plaisir non alimentaires : un bain chaud, de la lecture, écouter de la musique, ou une séance rapide de 15 Minute Challenge.
- Hydratez-vous : Parfois, la soif est confondue avec la faim. Buvez un grand verre d’eau et attendez quelques minutes avant de manger.
- Petits repas fréquents : Manger de plus petites portions plus souvent peut aider à maintenir un niveau de sucre dans le sang stable et à réduire les pics d’envies.
- Protocole anti-stress : Apprenez à gérer le stress du cycle menstruel. La méditation, la cohérence cardiaque ou des exercices de respiration peuvent apaiser le système nerveux et ainsi influencer positivement vos fringales.
En combinant une alimentation judicieuse, une activité physique adaptée et une gestion consciente de vos émotions, vous pourrez non seulement limiter la prise de poids perçue, mais aussi améliorer votre bien-être féminin général pendant cette période du cycle.
Retour à la normale : comprendre la disparition naturelle des fluctuations pondérales après les règles
La bonne nouvelle, et c’est un point essentiel pour déculpabiliser, est que la prise de poids pendant les règles est presque toujours un phénomène transitoire et réversible. Votre corps est une machine intelligente qui retrouve naturellement son équilibre après cette phase intense du cycle.
Timeline de la normalisation du poids
La rétention hydrique et les ballonnements atteignent généralement leur apogée juste avant le début des règles, parfois quelques jours après l’ovulation, et se maintiennent durant les premiers jours des menstruations. Puis, à mesure que les niveaux d’œstrogènes et de progestérone diminuent et se stabilisent au début de la phase folliculaire (après l’arrivée des règles), le corps commence à libérer l’excès d’eau accumulé.
Typiquement, vous pouvez vous attendre à ce que les variations pondérales menstruations (ces fameux 0,5 à 2 kg supplémentaires) disparaissent dans les 3 à 7 jours suivant le début de vos règles. C’est le moment où les reins reprennent leur fonction normale d’élimination de l’eau et du sodium en excès, et où le transit intestinal se régularise.
Vous pourrez le constater en voyant votre tour de taille revenir à la normale, vos vêtements redevenir plus confortables, et l’aiguille de la balance redescendre vers votre poids habituel. Il est crucial de ne pas se fixer sur la balance pendant la période menstruelle, car les chiffres ne reflètent pas votre vraie masse corporelle. Pesez-vous toujours à la même période du cycle, idéalement en milieu de phase folliculaire (après les règles), pour obtenir une mesure pertinente de votre progression.
Cas particuliers : déséquilibre persistant
Dans la grande majorité des cas, le poids revient à la normale sans intervention. Cependant, il existe des situations où un déséquilibre peut persister ou être plus prononcé, ce qui pourrait nécessiter une attention particulière :
- Prise de poids persistante et anormale : Si la prise de poids dépasse systématiquement 2-3 kg et ne disparaît pas après les règles, ou si elle s’accompagne d’autres symptômes inhabituels et sévères (fatigue extrême, douleurs chroniques, saignements abondants), il est conseillé de consulter un professionnel de santé.
- Facteurs aggravants non maîtrisés : Un stress chronique non géré, un sommeil constamment insuffisant, une alimentation déséquilibrée sur le long terme (trop de sel, sucres raffinés) ou une sédentarité marquée peuvent entretenir un état inflammatoire et hormonal qui aggrave la rétention et rend le retour à la normale plus difficile.
- Conditions médicales sous-jacentes : Bien que rares, certaines conditions (problèmes thyroïdiens, troubles rénaux, syndrome des ovaires polykystiques – SOPK) peuvent influencer la balance hydrique et le poids. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à en parler à votre médecin ou gynécologue.
Il est important de tenir un journal de cycle pour noter vos symptômes, vos sensations et vos variations de poids. Cela vous permettra d’identifier des schémas, de mieux comprendre votre corps et de fournir des informations précieuses à un professionnel de santé si une consultation s’avère nécessaire. L’auto-observation est un puissant outil pour la connaissance de soi et le bien-être féminin.
Idées reçues et réalités sur la prise de poids pendant les règles : démêler le vrai du faux

Le sujet de la prise de poids pendant les règles est souvent entouré de mythes et d’informations erronées qui alimentent l’anxiété et la culpabilité. Démystifions ensemble les idées reçues les plus courantes pour vous aider à mieux comprendre votre corps.
Top 5 des idées reçues démystifiées
Idée reçue n°1 : « Je prends du VRAI gras à chaque cycle. »
Réalité : Comme expliqué précédemment, la quasi-totalité de la prise de poids temporaire règles est due à la rétention hydrique et à un ralentissement du transit intestinal. Il est physiologiquement impossible de stocker 0,5 à 2 kg de graisse en quelques jours sans un apport calorique colossal et prolongé. Votre corps ne fait que gérer ses fluides de manière cyclique. Le poids descend après les règles.
Idée reçue n°2 : « Si je me prive de manger pendant mes règles, je ne prendrai pas de poids. »
Réalité : Se priver ne fera qu’augmenter le stress et les envies alimentaires menstruations, créant un cycle de privation/compulsion. La rétention d’eau est hormonale, pas directement liée à un excès de calories ponctuel. Une alimentation équilibrée et hydratante est plus efficace pour limiter l’inconfort qu’une restriction drastique et inefficace.
Idée reçue n°3 : « Il faut à tout prix éviter le sel avant et pendant les règles. »
Réalité : L’excès de sel est un facteur aggravant de la rétention d’eau, c’est vrai. Mais une consommation modérée et équilibrée fait partie d’une alimentation saine. Il s’agit plutôt de limiter les aliments ultra-transformés (souvent très riches en sodium caché) et de privilégier la cuisine maison, sans pour autant diaboliser tout ajout de sel. L’important est l’équilibre avec le potassium et une bonne hydratation.
Idée reçue n°4 : « Si je me sens gonflée, c’est que je suis en train de grossir. »
Réalité : La sensation de gonflement est une des manifestations de la rétention d’eau et des ballonnements, pas un indicateur de masse graisseuse. « Se sentir gonflée » n’est pas « grossir ». Le gonflement est souvent localisé (ventre, doigts, chevilles, seins) et temporaire, tandis que prendre du poids durablement implique une augmentation de la masse grasse sur tout le corps.
Idée reçue n°5 : « Je ne devrais pas faire de sport pendant mes règles pour ne pas aggraver les choses. »
Réalité : L’activité physique douce (marche, yoga, natation) est au contraire très bénéfique ! Elle stimule la circulation, aide à éliminer l’excès d’eau, soulage les crampes, et améliore l’humeur. Faire du sport pendant les règles, en adaptant l’intensité à votre énergie, est un excellent moyen de mieux vivre cette période.
Ce que disent les études vs ce que l’on croit
Les études scientifiques confirment ce que nous avons détaillé : la prise de poids pendant les règles est principalement liée aux fluctuations hormonales et à la rétention hydrique. Une recherche universitaire met en évidence comment les changements dans les niveaux d’œstradiol et de progestérone influencent directement le volume d’eau corporelle et le poids [3]. De même, les recherches sur le Syndrome Prémenstruel (SPM) attestent que les ballonnements et le gonflement sont des symptômes physiques courants, sans lien avec une prise de graisse significative [2].
Glossaire des termes clés du cycle féminin et de la nutrition associée
Pour vous aider à mieux appréhender les concepts abordés dans cet article, voici une définition claire des termes clés liés au cycle menstruel et à la nutrition.
- Cycle Menstruel : Ensemble des phénomènes physiologiques qui préparent le corps de la femme à une éventuelle grossesse. Il dure en moyenne 28 jours et est divisé en plusieurs phases (folliculaire, ovulatoire, lutéale).
- Progestérone : Hormone stéroïde produite principalement par le corps jaune après l’ovulation. Elle prépare l’utérus à la nidation et peut influencer la rétention hydrique et le transit intestinal.
- Œstrogènes : Hormones stéroïdes produites par les ovaires. Elles jouent un rôle clé dans le développement des caractéristiques sexuelles féminines, la régulation du cycle et peuvent également influencer la balance hydrique.
- Rétention Hydrique (Rétention d’eau) : Accumulation excessive d’eau et de sodium dans les tissus de l’organisme, en dehors des cellules. Elle est une cause majeure de la prise de poids pendant les règles et des sensations de gonflement.
- Masse Graisseuse : Quantité de graisse corporelle stockée dans l’organisme. Un gain de masse graisseuse est un processus lent, résultant d’un excédent calorique durable, et non des fluctuations de poids rapides observées pendant le cycle menstruel.
- Syndrome Prémenstruel (SPM) : Ensemble de symptômes physiques et psychologiques qui surviennent avant les règles (phase lutéale) et disparaissent généralement avec leur début. La prise de poids temporaire règles, les ballonnements, la fatigue et les sautes d’humeur en font partie.
- Balance Hydrique : Équilibre entre les apports et les pertes d’eau de l’organisme. Un déséquilibre peut entraîner une rétention d’eau ou une déshydratation.
- Transit Intestinal : Mouvement des aliments et des déchets à travers le système digestif. Un transit intestinal ralenti peut causer constipation et ballonnements.
FAQ – Vos questions les plus fréquentes sur la prise de poids pendant les règles
Est-il normal de prendre du poids juste avant ou pendant ses règles ?
Oui, c’est un phénomène physiologique temporaire touchant quasiment toutes les femmes. La prise de poids est majoritairement due à la rétention d’eau et des variations hormonales. Notez que ce poids disparaît généralement dans la semaine suivant la fin des règles.
Combien de kilos peut-on prendre pendant ses règles ?
La fluctuation est en moyenne de 0,5 à 2 kg, rarement plus. Il s’agit principalement de réserves d’eau et non de graisse accrue. Ne fixez pas la balance sur quelques jours, observez la tendance sur le mois.
Comment savoir si c’est de la rétention d’eau ou du vrai gras ?
La rétention d’eau s’accompagne de gonflements, lourdeurs, tension, et fluctue rapidement. Le vrai gain de graisse est progressif, lié à un excédent calorique durable. Observez vos signes physiques (comme le signe du godet) et comparez votre poids à différents moments du cycle.
Peut-on éviter la prise de poids pendant les règles ?
Elle n’est pas totalement évitable mais peut être minimisée. Adapter son alimentation (limiter le sel, augmenter le potassium) et son activité physique (douce) peut réduire l’inconfort. Hydratez-vous bien et bougez régulièrement.
Les envies de sucre pendant les règles sont-elles normales ?
Oui, elles sont liées à des variations hormonales. Le corps réclame souvent plus de glucides par besoin physiologique et émotionnel. Privilégiez des encas sains (fruits, chocolat noir) et ne culpabilisez pas, c’est passager.
Quel sport pratiquer pour se sentir mieux pendant cette période ?
Les activités douces sont idéales : marche, yoga, natation, étirements. Elles favorisent la circulation, diminuent le stress et la rétention hydrique. L’application 15 Minute Challenge propose des programmes adaptés. Rien ne vous oblige, respectez vos sensations !
Y a-t-il des aliments à privilégier pour limiter la prise de poids menstruelle ?
Oui, fruits et légumes riches en potassium (banane, épinards, avocat), aliments anti-inflammatoires (poissons gras, gingembre) et hydratants. Ils aident l’organisme à éliminer l’eau en excès et limitent l’inflammation. Les aliments riches en magnésium (chocolat noir, amandes) sont aussi bénéfiques.
Faut-il se peser pendant ses règles ?
Ce n’est pas pertinent pour suivre la vraie évolution de son poids. Les données sont faussées par l’eau et ne reflètent pas la masse grasse réelle. Pesez-vous toujours à la même période du cycle (par exemple, en milieu de phase folliculaire) pour juger votre progression sur le long terme.
L’essentiel à retenir : déculpabiliser et adopter les bons réflexes

La prise de poids pendant les règles est un phénomène d’une normalité déconcertante, ancré dans la danse subtile de vos hormones. Retenez que cette fluctuation est majoritairement due à la rétention d’eau et non à une accumulation de masse graisseuse. C’est une réponse physiologique naturelle de votre corps aux variations du cycle menstruel, et elle est, dans l’immense majorité des cas, totalement temporaire et réversible.
Le message le plus important de ce guide est la déculpabilisation. Votre corps n’est pas « contre vous » ; il fonctionne simplement selon son rythme intrinsèque. En comprenant les mécanismes sous-jacents, vous pouvez transformer l’anxiété en compréhension et la frustration en auto-bienveillance. Accepter que votre poids puisse varier de 0,5 à 2 kg (voire un peu plus) pendant cette période est le premier pas vers un bien-être féminin plus serein.
Adopter les bons réflexes ne signifie pas une guerre contre votre corps, mais un partenariat éclairé. Hydratez-vous suffisamment, privilégiez une alimentation riche en nutriments (magnésium, potassium, fibres), écoutez vos envies alimentaires menstruations en privilégiant des alternatives saines, et maintenez une activité physique douce pour soutenir votre drainage naturel et votre humeur. Les programmes courts et flexibles de l’application 15 Minute Challenge peuvent être un allié précieux pour intégrer ces habitudes sans effort dans votre quotidien.
Soyez à l’écoute de votre corps, respectez ses rythmes, et n’hésitez pas à consulter un professionnel si des symptômes vous inquiètent. Votre cycle est une force, non une faiblesse. Apprenez à l’apprivoiser et à en faire un baromètre de votre santé et de votre vitalité. Vous avez désormais toutes les clés pour mieux vivre ces variations pondérales et célébrer la puissance de votre corps.
Sources et Références
- Rétention d’eau : astuces efficaces pour dégonfler rapidement et naturellement – RESEP Pays de la Loire
- Les réponses à la question « Pourquoi ai-je des ballonnements pré-périodiques » et à d’autres questions sur le syndrome prémenstruel : FAQ sur le syndrome prémenstruel de la femme naturelle – Natural Womanhood
- Études de facteurs endométriaux participant au cycle menstruel – Université Penn State (Tina Collette Thesis)
- Cycle menstruel : des chercheurs expliquent pourquoi les femmes ont plus faim avant leurs règles – Fréquence Médicale
Cet article a été rédigé par Coach Guillaume, créateur du « 15 Minutes Challenge

Avec plus de 8 ans d’expérience sur le terrain, il a aidé des milliers de personnes à perdre du poids, retrouver la forme et reprendre goût au mouvement, quel que soit leur niveau de départ.
Son approche est basée sur des méthodes efficaces, accessibles et durables, loin des solutions extrêmes ou des promesses irréalistes. Chaque conseil qu’il partage s’appuie sur des années d’accompagnement personnalisé et une vraie compréhension des besoins du quotidien.